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Sécurité : Burkina - Mali, une double victoire stratégique contre le terrorisme

Ce 1er juillet restera gravé comme un jour de gloire pour les forces armées du Burkina Faso et du Mali. Sur deux fronts distincts mais liés par un même ennemi, les vaillants soldats de ces deux nations ont infligé des défaites cuisantes aux groupes terroristes qui sévissent depuis des années dans le Sahel. Une démonstration de force, de coordination et de montée en puissance qui confirme un tournant dans la guerre pour la sécurité et la dignité de l’AES.

A Nioro, dans la région de Kayes, les FAMa ont fait preuve d’héroïsme face à l’horreur que voulait infliger le JNIM. En effet ils ont tendu un piège redoutable à une colonne terroriste venue semer la terreur. Plus de 80 terroristes ont été neutralisés dans une riposte fulgurante. D’autres localités, dont Kayes, Diboli, Molodo, Sandare et Gogui ont été également visées par des attaques coordonnées et malgré tout, ont tenues bon grâce à la résistance farouche des FAMa, malgré les dégâts matériels sur certaines infrastructures constatés. Ce n’est pas simplement une victoire militaire : c’est la preuve éclatante que l’armée malienne est debout, déterminée et souveraine, capable de défendre son territoire sans l’assistance tutélaire d’anciennes puissances coloniales.


Le début juillet n’a pas été difficile pour les terroristes qu’au Mali, chez le voisin du Burkina Faso, l’opération chirurgicale du BIR 26. A Ougarou, dans la région de l’Est du Burkina Faso, les soldats burkinabè du BIR 26 ont mené une opération d’envergure contre les combattants du JNIM. Le bilan fait état de 18 terroristes tués, plusieurs motos, armes et du matériel saisis. Mais dans un contexte de harcèlement permanent par les groupes terroristes, cette opération démontre la capacité d’initiative et de projection de l’armée burkinabè, qui ne se contente plus de riposter, mais qui traque et neutralise les ennemis avec précision. C’est l’affirmation d’un nouveau rapport de force. Ces deux victoires ne sont pas isolées. Elles s’inscrivent dans une dynamique régionale portée par les Etats de l’AES qui ont pris leur destin en main. Au-delà des chiffres, c’est l’engagement, le courage et la résilience de nos soldats qu’il faut saluer, qui à travers leurs engagements font reculer la peur et redonnent l’espoir aux populations. Et à ceux qui croyaient le Sahel condamné à la violence éternelle, le message est sans équivoque : les peuples de l’AES ne cèderont aucun lopin de leur territoire au terroriste.

 
 
 

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